« Seul l’amour permet à la jouissance de condescendre au désir » affirme Lacan en 1963, rendant ainsi hommage à la puissance de l’expérience amoureuse comme événement dans l’existence.

Mais si l’amour sublime peut nous arracher à la pulsion et nous amener à consentir au désir de l’Autre, l’amour peut aussi frayer la voie à une jouissance de se perdre et de perdre son désir. N’est-ce pas ce curieux paradoxe de l’amour que la métaphore du toxique vient nommer ? Entre éloge de l’événement amoureux et critique du toxique dans l’amour, il s’agit d’explorer ces nouveaux paradoxes du discours amoureux en notre époque.