« Tout est folie dans ce monde, excepté de s’abandonner à la folie. Tout est digne de rire, excepté de rire de tout. Tout est vanité, excepté les belles illusionnes les délectables frivolités »
Leopardi Giacomo, Du « Zibaldone », Le temps qu’il fait 1987
Opacité – voile,- ombre – surexposition, intime-extime, ces derniers temps la clinique du regard a retenu notre attention, à partir des portraits du photographe Frédéric Stucin, des dits des personnages exposés, des résonances avec ce que nous rencontrons en institutions, dans nos cabinets. La question est celle des moyens analytiques et des pratiques qui s’en déduisent pour traiter les symptômes qui font signe au temps de « la psychose civilisationnelle normale », quel usage du transfert ? Du sujet supposé savoir dans la clinique sous transfert. Au commencement est le transfert. Dès la naissance de la psychanalyse le transfert s’impose comme préalable à la conduite de la cure. Les remaniements conceptuels de cette structure invisible, dont on peut seulement mesurer les effets, deviendra avec Lacan le troisième concept fondamental de la psychanalyse. Du mathème du transfert S1-S2 de l’inconscient transférentiel, à la coupure du lien S1//S2 de l’acte analytique, l’inconscient réel, qu’en est t-il du sujet supposé savoir ? JAM, en 1995, au congrès de l’AMP au Brésil, inverse le SSS pivot du transfert en transfert pivot du SSS.
Monique Varieras
Infos pratiques
Date
- 09 Mar 2024
- Expiré!
Heure
- 8h00 - 18h00
- Où se rendre : visioconférence
- Contact : acf.dr-aquitania@causefreudienne.org