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. soirées d'étude de l'acf
en aquitaine

"Conférence à Genève
sur le symptôme"

de Jacques Lacan

Le texte que nous avons retenu pour ces soirées d’étude de l’année 2022-2023 est la Conférence à Genève sur le symptôme que Jacques Lacan prononça en 1975 (1). 
Une transcription de cette conférence, dont le texte a été établi par Jacques-Alain Miller, a été publiée dans la Cause du désir n° 95. 

Nous travaillerons à plusieurs ce texte qui reprend des points essentiels de l’enseignement de Lacan et comporte de multiples références.

 1 – Au Centre Raymond de Saussure dans la cadre d’un week-end de travail organisé par la Société suisse de psychanalyse. Texte paru dans la revue de la Cause du Désir, disponible sur internet, site CAIRN.info

argument

par Michèle Elbaz et Danièle Lacadée-Labro

Dans cette conférence prononcée en 1975, d’une grande richesse référentielle, Jacques Lacan reprend les points essentiels de son enseignement, commencé en 1953. Que ce soient le désir et les marques qui l’ont constitué, le corps, l’imaginaire et l’engluement de la pensée qui en résulte, l’inconscient structuré comme un langage, lalangue, le sens des symptômes, la bedeutung du phallus, la jouissance et le rapport impossible entre les sexes…

Son étude va nous permettre d’aborder un large empan de questions majeures concernant la psychanalyse dans sa conception et le psychanalyste dans sa pratique : Lacan dans cette conférence réveille de son ronron celui-ci, fait valoir le tranchant freudien et rappelle la généalogie de son propre enseignement, non pas pour en faire l’histoire mais bien pour en dessiner très précisément l’éthique. Il se tient au plus près de sa propre progression : dire, écrire, témoigner, enseigner est un premier quadriptyque, qui, une fois articulé, invite à préciser ce qui revient à l’analysant – position à partir de laquelle il dira enseigner – à partir d’un certain non-savoir inaugural, celui qui nous pousse vers l’expérience de l’analyse et aussi vers sa pratique, puis enfin vers l’invention, qu’il distingue de l’innovation. 

Une question clef lancée aux analystes condense ce cheminement : « Qu’est-ce que vous y faites là ? Cette question est tout ce pour quoi je m’interroge depuis que j’ai commencé ».

Le travail de l’analysant et ce que fait l’analyste, sa proposition qui formalise la passe, tout y est repris.

Ainsi la première partie de cette conférence est-elle sous-tendue par une trajectoire qui va de « ne pas savoir ce qu’on dit pour pouvoir aboutir à dire ce qu’on ne sait pas, l’inventer », dira Jacques Alain Miller.

Cela ouvre au chapitre de l’inconscient à partir du Soll Ich werden freudien et à la jouissance d’un savoir qui ne se sait pas et qui est déterminant dans la cristallisation précoce des symptômes chez l’enfant.

Les échanges avec l’auditoire abordent des points essentiels, comme la question de la sensibilité du parlêtre au signifiant, du rapport à la parole et au langage de l’autiste, de la particularité de l’écrit dans le phénomène psychosomatique et enfin de la fixation. 

Les soirées d’Étude de cette conférence tenteront de cerner au plus près ce qu’il nous dit et pourquoi il le dit. Les références qui la parcourent seront aussi mises au travail.

· infos & inscription

Responsables :
Michèle Elbaz, Danièle Lacadée Labro, et quelques autres…

Inscription par mail : 
acf.dr-aquitania@causefreudienne.org

Lieu de la rencontre
Local de l’ACF, 26 rue du Hâ à Bordeaux

Tempo : 
Le Lundi à 21h15