Ce qui ne rentre pas dans les cases

Ce qui ne rentre pas dans les cases….

Au CPCT, il arrive que celui qui vient consulter fasse une demande de diagnostic pour un enfant, un adolescent « ingérable », ou affirme : « je suis HPI », « j’ai un TDAH » etc.  C’est aussi l’embarras, l’impasse ou l’impossibilité de vivre avec les autres qui peuvent alerter : repli, phobies scolaires, phobies sociales, parfois jusqu’au syndrome d’hikikomori. Ces termes disent ce qui ne va pas et ce qui vaudrait comme lien social : répondre, par exemple, aux formes d’exclusion par l’inclusion ou, pour les troubles de l’attention, pour le harcèlement, prescrire la pause numérique dans les collèges. Ces mots passent du collectif à l’individuel.

En un nombre limité de séances, le CPCT accueille, dans ce temps court, ce qui ne rentre pas dans ces cases. Il accueille l’incasable de celui qui – en présence a chance de donner de nouveaux accents à ses mots, à sa parole et aux autres. C’est ce que les cas présentés, lors de cette matinée, montreront.